La Cité d'Ys
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 Présentation du Blanc [Cour]

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Le Blanc
.: Encore un peu timide :.

Le Blanc


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Age rp : 20 environ.
Race : Humain
Profession : Bouffon du Roi.
Quartier : Avhon

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MessageSujet: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeJeu 13 Jan - 18:27

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Présentation du Blanc
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Identité
.



    ◦ Nom: Inconnu.
    ◦ Prénom: Inconnu.
    ◦ Surnom: Le Blanc.

    ◦ Date de naissance: Inconnue.
    ◦ Race: Humain.
    ◦ Groupe: Cour / Civils.

    ◦ Age: 20 ans environ.
    ◦ Lieu de résidence: Palais royal.
    ◦ Profession: Bouffon du Roi.



Aperçu
.


    ◦ Physique: Souriant un instant en se regardant dans le petit miroir ébréché de sa chambrette, le Blanc remit en place les quelques mèches blanches qui s'échappaient de sous son bonnet de bouffon. Il aimait son apparence. Pas que la nature l'avait gâté, mais plutôt qu'il avait su mettre en avant ce qui faisait de lui quelqu'un de regardé. Mais le bouffon royal n'était pas regardé comme une princesse avide de conquêtes regarde un preux chevalier rentrant de la guerre. Non, si le Blanc était regardé, c'était uniquement lors de ses tours, ou des démonstrations de son adresse. Il ne possédait pas une musculature propre aux paysans, ou aux guerriers. Non, le Blanc possédait, du haut de son mètre quatre-vingt, un corps fin, androgyne, tout en longueur, et dont les muscles, fins, et les membres, minces, étaient le résultat d'années d'entraînement. Sans cette corpulence, il ne serait pas en capacité de réaliser une quelconque acrobatie digne d'étonner le Roi et sa Cour.

    Le Blanc était vêtu d'un accoutrement propre à sa condition, et unique. Ses tenues étaient rangées dans une petite armoire. Il n'en avait pas tant que ça, mais elles se différenciaient par leurs couleurs, et leurs coupes extravagantes. Les bas multicolores, qui moulaient ses fines jambes, s'achevaient sur de petites bottines en pointes, souvent ornées de grelots, ou d'autres fioritures superflues. Sa tenue se devait d'être à la fois être étonnante, et adaptée pour ses tours. Ainsi, la veste à rayures violettes et vertes pâle dont il s'était vêtu ce soir comptait parmi les plus classiques du Blanc. Mais il en possédait d'autres, assorties de grelots, de voilures, de cols audacieux, à carreaux, à rayures, unies, multicolores, assorties, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Cette tenue était couronnée par un bonnet, tout autant étrange. Une fois à deux cornes tombantes sur les côtés, et à rayures, une fois une imitation de couronne, large, dont chaque pointe s'achevait en un grelot, une autre fois une coiffe à carreaux roses et marrons. Oui, la garde-robe du Blanc offrait un large choix, mais pas de quoi ravir une princesse à la pointe de la mode.

    Mais ce qui fait du Blanc quelqu'un de secret, c'est parcequ'il s'entoure de mystère. Aucune parcelle de sa peau n'est visible, ses longs et fins doigts étant recouverts de gants, généralement blancs, et son visage d'un masque dont seul lui a le secret. Ces masques, confectionnés par ses soins, reproduisent toutes les expressions humaines, dans des motifs et des coloris tous différents. Une fois son sourire s'étirera loin, jusqu'à en devenir un rictus, une fois ses yeux dégoulinent de larmes indélébiles. Ce masque, fixé avec un soin immense grâce à un astucieux système, cachait à la fois la peau et les yeux du fou. Derrière ce masque s'en trouve un second, en un tissu très fin, et qui cache la peau du bouffon, au cas où on tenterait de le lui arracher.

    Pourquoi tant de précautions? Car si on creuse un peu plus loin, derrière cette apparence de bouffon multicolore, se cache le visage triste d'un jeune homme atteint d'albinisme. Ses yeux rouges, soulignés par la peau blanche légèrement jaunie du bouffon ajoutent un côté morbide à ce corps paraissant d'un coup si frêle, si fragile. Ses cheveux, d'un blanc presque éclatant, tombent dans son dos, abîmés par la maladie. Sa maladie fait loucher légèrement le Blanc, qui tire son nom de son albinisme. Mais le Blanc cache absolument tout, si bien qu'extrêmement peu de personnes sont au courant de sa maladie.

    ◦ Caractère: Le Blanc fit quelques pas de sa démarche chaloupée et dansante alors qu’il entrait dans la salle où la fête avait lieu. Déjà quelques mauvais jongleurs détendaient les nobles, pour qui le vin coulait déjà à flots. Il ne les aimait pas. Aucun d’eux. Le Blanc était quelqu’un de très solitaire. Reclus dans ce qui lui servait à dormir, une petite pièce carrée, en pierre, avec pour tous meubles une armoire pour ses tenues, un miroir ébréché et un petit lit inconfortable. Il y vivait, et se complaisait dans sa solitude. Le Blanc était quelqu’un de très étrange, et atypique. Il aimait faire de courtes apparitions, ayant le don de surgir où il faut, quand il faut, et aider quelqu’un en difficulté à se sortir de ses problèmes.

    Mais fallait-il encore que ces personnes comprennent ce que le Blanc disait, car ce dernier avait la très désagréable habitude de ne s’exprimer qu’en vers, et qu’en énigmes. Ainsi, s’il détenait bien souvent la vérité, il ne la mettait à profit qu’indirectement auprès de la personne, la forçant à réfléchir, si elle faisait au moins attention aux paroles du bouffon. Il arrivait que le Blanc fasse de la politique. A travers ses spectacles, il critiquait certaines décisions du roi, et si seuls certains des nobles comprenaient parfois la référence, elle n’en était pas moins dérangeante pour eux. Le Blanc aimait gêner, aimait repousser les gens aux plus profonds de leurs limites.

    Le Blanc était également un grand joueur et ne recherchait pas la compagnie. Il lui arrivait de défier l’un ou l’autre noble prétendant être imbattable à quelque jeu. Et dans ce cas, s’il arrivait que le talent du noble soit effectivement vrai, le Blanc n’hésitait pas à user de ses talents de prestidigitateur pour tricher. Car le Blanc était également mauvais perdant, et perfectionniste. Peut-être était-ce sa propre imperfection qui l’avait mené dans ce sens, à toujours vouloir que tout ce qu’il entreprend soit réalisé à la perfection. C’est très certainement cela qui le mènera à sa perte.

    ◦ Goûts: Sa représentation commença, et alors que le Blanc passait près d’une table, il fit apparaître une fleur qu’il posa devant une jeune princesse, et chaparda au passage les petits gâteaux posés dans le plat juste à côté. Personne n’y vit rien, et le bouffon les rangea dans sa poche secrète, camouflée par un complexe assemblement de broderies. Car à ne pas s’y tromper, le Blanc aimait les choses bonnes. Il profitait très souvent de ses représentations pour voler de quoi se nourrir convenablement, au nez et à la barbe du roi, ses talents de prestidigitateur l’aidant grandement dans ce sens. La bonne nourriture, et des soins hygiéniques respectables, voilà deux choses auxquels le bouffon n’avait pas droit, malgré sa présence à la Cour. Mais c’était là deux plaisirs parmi les plus simples du Blanc, et propres à la nature humaine.

    Mais ce que préférait très certainement le bouffon, c’était le calme. Lors de ses sorties discrètes du palais royal, il aimait trouver un endroit où plus rien n’importait, où le temps semblait comme arrêté, et où il pouvait réfléchir, se poser, et écrire. Car le Blanc, instruit, écrivait ses pensées, les rédigeaient et leurs donnait vie sur le papier. C’était son moment de plaisir, que de pouvoir, à l’abri des regards malsains des nobles qui le jugeaient, réfléchir sur la condition humaine, sur le monde qui l'entoure, ainsi que sur beaucoup d’autres sujets, ou simplement exprimer l’esthétique à travers des poèmes. Il entassait alors ses parchemins roulés dans un coin de sa petite chambre dont l’apparence était proche d’une cellule.

    Il aimait également son travail. S’il pouvait s’avérer être un philosophe hors pair, le Blanc avait compris que son rôle à la Cour valait bien mieux que les lourds métiers de la population d'Ys. En s’amusant, et en tournant absolument tout en dérision, y compris lui-même, il était logé, nourri, et en quelque sorte, libre, à sa façon. Et même si ce travail engendrait moqueries, humiliations, il n’en avait que faire, il se sentait tout puissant derrière son masque. Un autre plaisir du Blanc était d’espionner. Il avait acquis au fil des ans une capacité à se déplacer discrètement, à écouter, et bientôt il appris énormément de secrets sur Ys. Qui d’autre, mieux qu’un bouffon, est assez proche du Roi pour en connaître les secrets, et assez éloigné pour ne pas en subir les conséquences ? Mais le Blanc ne travaillait pour personne. Il essayait également, à travers ses écrits, relater l’histoire d’Ys. Peut-être qu’alors, il sera pris au sérieux par une génération future… C'était tout du moins l'espoir auquel il aspirait.

    Mais s’il y avait bien une chose que le Blanc n’aimait pas, c’était l’être humain. Vil, sournois, corrompu, belliqueux, sa race lui était horrible, et lui donnait des frissons dans le dos. S’il se sentait porteur de la mission de faire réfléchir les autres, à travers ses apparitions brèves, mais profondes de sens, il n’aimait pas ceux qu'il côtoyait jour après jour. Peut-être un jour, quelqu’un arriverait à lui montrer les bons côtés de l’Homme, s’il en est, mais pour l’instant, il ne les voit pas. Et il vit très bien dans sa condition solitaire, où ses seuls contacts avec les autres se résument à de brèves interventions, ou à des spectacles. Il se considère un peu comme un marionnettiste qui tire les ficelles dans l’ombre, et dans un seul but : faire réfléchir les gens sur leur condition, sur leur nature.

    Cette soirée serait, encore une fois, une réussite.


Histoire
.


    ◦ Passé: Le Blanc ne naquit pas entre un bœuf et un âne. Quoiqu’il naquit peut-être d’un bœuf et d’une ânesse. Personne ne s’en souvient, mais un soir glacial d’hiver, dans une maison moyenne de la cité d’Ys, accoucha une certaine Gwenn, dans un hurlement morbide. Le docteur qui l’assistait dans cette douleur n’était pas qualifié, et alors qu’il coupait le cordon ombilical, il ne pensait qu’à l’argent qu’il recevrait. Fanch, le mari de Gwenn, prit le petit corps dans ses bras, alors qu’il pleurait de toutes ses forces. Le premier cri d’une nouvelle vie. Il fut rapidement nettoyé, mais l’angoisse du père se confirma. La peau blanche du gamin n’était pas due au placenta. Le docteur s’empressa de le rassurer. « Ne vous inquiétez pas monsieur, c’est chose courante chez les enfants de bas âge. Il prendra de belles couleurs roses d’ici quelques mois, au pire, quelques années. » Gwenn eut à son tour le droit de saisir le fruit de son amour, de le serrer dans ses bras. Elle se perdit dans la contemplation de son fils, quand, à son tour, l’angoisse la saisit. « Docteur ? Et ses yeux rou… » Mais le docteur était déjà parti, après avoir récupérer la bourse remplie de l’or qu’il ne méritait pas.

    Les années passèrent, et le couple continuait d’espérer, voyant les yeux de son fils rester d’un rouge vif, et ses cheveux, qui poussaient déjà, rester blanc comme la neige de la nuit de sa naissance. Ils l’avaient nommé Livioù, ce qui signifiait couleurs. Mais encore aujourd’hui, ce nom n’avait marqué personne. Dans la rue, tout le monde évitait le petit blanc. Les enfants lui jetaient des cailloux, et le temps passant, Gwenn et Fanch commencèrent peu à peu de s’éloigner. La première, naïve, continuait d’espérer en la colorisation de son fils. Le second s’était résigné. Il avait compris que son fils, tout comme sa femme, étaient incarnations du démon. Le prénom de sa femme avait, en quelques sortes, déteint sur leur fils, et Fanch ne le supportait pas. Alors que le petit garçon, dont tout le monde parlait sous le surnom de « Le Blanc », atteignait ses cinq ans, Fanch commença à battre sa femme. Pour ses six ans, elle mourut. Pour ses six ans et un jour, Fanch, alors ivrogne et drogué, abandonna celui que le diable avait enfanté dans une rue. C’était l’hiver, et le Blanc se fondit dans le décor, comme toujours.

    Le jeune garçon comprenait qu’il était différent, mais ne comprenait pas en quoi cela était gênant. Il saisissait que les couleurs de ses yeux, de ses cheveux, de sa peau, n’avaient rien de naturel. Il voyait bien que les gens faisaient un détour pour ne pas avoir à regarder son visage de démon. Alors le Blanc se laissa mourir, assis dans un tas de neige, entre deux maisons. Il n’aurait pas survécu, si le Roi, ce jour-là, n’avait pas eu à traverser la ville. Amusé de voir un petit garçon blanc, il le prit sous son aile. Cette fois, le Blanc ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il fut confié à un homme, habillé de couleurs qui juraient les unes avec les autres. Cette personne ne l’aimait pas. Livioù ne comprenait pas son rôle. Il était nourri et logé pour se ridiculiser. Le roi ordonna au bouffon d’éduquer le jeune garçon au métier. Ce dernier était excité à cette idée, croyant qu’il serait enfin considéré comme un égal.

    Mais le maître bouffon n’en avait pas envie. Le petit ahuri qu’il était obligé de former allait un jour lui prendre sa place, et ça, il ne le voulait pas. Cependant, le roi avait donné un ordre, et il était obligé de faire l’éducation du petit. Il commença par le confier à un moine qui apprit au jeune garçon à lire et écrire, choses essentielles pour un bouffon. En effet, il est deux sortes de bouffons. Les bouffons instruits, et les bouffons arriérés. Au-delà de leur niveau de culture, ce qui différencie ces deux genres est l’utilité qu’en fait le roi. Dans le second cas, ils sont ridiculisés. Dans le premier cas, ils font rire le roi en ridiculisant. Il n’est certainement pas de position préférable à une autre, mais la vie est ainsi faite. Alors que Livioù apprenait, à une vitesse qui avait de quoi étonner le moine qui se chargeait de son apprentissage premier, il oubliait ses racines. Son nom lui échappa, et ses souvenirs de sa vie avant le château ne lui revenaient que par éclairs, ou dans ses cauchemars.

    Alors qu’il commençait à lire des parchemins de plus en plus complexe, et à réussir presque à la perfection les dictées du moine, il put commencer son enseignement, à proprement parler, de bouffon. Cet enseignement était particulier. Renard, l’ancien bouffon, lui apprit tout ce que devait savoir un bouffon, officiellement, ou non. Il apprit à jongler, il apprit à se déplacer sans être vu. Il apprit l’art de la prestidigitation, il apprit à reconnaître les herbes utiles pour faire des poisons d’herbes utiles pour soigner. Il reçut un strict entraînement physique pour pouvoir réaliser des acrobaties parmi les plus impressionnantes, et pour pouvoir se battre avec une arme. Il apprit à parler en vers, il apprit à reconnaître la jugulaire. Il apprit à donner un spectacle, il apprit à perfectionner un assassinat. Il apprit le métier de bouffon. Il apprit le métier d’assassin.

    Les années passèrent, et Le Blanc atteignit bientôt l’adolescence. Il était alors le bras droit de Renard qui s’était finalement pris d’affection pour son élève. Quant au Blanc, pour qui son maître était devenu un exemple à suivre, son entraînement était bel et bien achevé. Bien sûr, la vie est faite d’apprentissages, mais il savait tout ce qui lui serait nécessaire. Ses acrobaties n’étaient pas encore parfaites, il ne maîtrisait pas les tours les plus impressionnants de son maître, et avait encore un peu de mal pour retenir tous les noms des nobles qui assistaient aux soirées, chose essentielle pour tout bouffon dont le spectacle est respectable. Il avait alors seize ans, et, à la différence de tous les jeunes de son âge, passait ses soirées à se confectionner des masques tous plus complexes les uns que les autres.

    Le premier masque du Blanc lui avait été offert par Renard, lors de ses douze ans. Ce dernier ne portait qu’une gamme de masque, tous représentant une gueule de renard, plus ou moins stylisée. Celui du Blanc représentait un renardeau. Il était raffiné, et l’entrelacs des couleurs, des matériaux, des dorures, en faisait une pièce unique, inimitable. C’était la façon qu’avait trouvé son maître pour lui dire qu’il l’adoptait, en quelques sortes. Il n’avait, depuis, cessé d’en porter. Ainsi, donc, alors que le Blanc venait tout juste d’avoir seize ans, son maître tomba gravement malade. A la cour, la qualité des spectacles diminua d’un coup, et le Roi espérait bien que l’enseignement du Blanc suffirait à remonter le niveau. Pendant un mois, les spectacles ne furent animés que par de piètres jongleurs. Le Roi était au courant de l’état de santé de Renard, et de ce fait, il ne s’en plaignit pas.

    Le Blanc veilla jour et nuit sur son maître, le soutenant dans la maladie. Ils discutaient de choses et d’autres, et, Renard, sentant sa fin arriver, confiait des derniers conseils au Blanc, les secrets de ses plus grands tours, ou quelques techniques pour mieux réussir des acrobaties. Le Blanc refusait d’entendre, trop abattu par les mots de Renard. Mais… un soir, Renard expira, et le Blanc se retrouva seul. Il fut chargé de débarrasser les affaires de son maître, et ainsi, ne pouvant se résigner à jeter les tenues toutes complexes de son maître, il les rangea dans sa propre armoire. Quant aux masques, il les mit dans un coffret qu’il n’ouvrit plus jamais. Il n’en garda qu’un, le plus beau, qu’il mit sur le visage de son maître, pour son envoi vers l’au-delà, et son enterrement. Il pleura.

    Et le Roi convoqua le Blanc. Ce dernier redoutait ce moment. Qu’allait-il devenir ? Allait-il être renvoyé dans sa misère ? Le Blanc ne le supporterait pas. Mais le Roi lui annonça qu’il aimerait voir si l’enseignement de Renard avait été suffisant. Le Blanc devrait donner un spectacle au cercle très privé du Roi. Il s’entraîna nuit et jour, et arriva, le fameux soir, son masque de renardeau sur le visage, en hommage à son maître. Bien que le stress faisait, au début, trembler le Blanc, il se prit rapidement au jeu, et étonna tous les nobles présents. Le Roi, satisfait, le nomma bouffon. Le Blanc, quant à lui, dédia cette soirée à son maître, qui le regardait de quelque part.

    Puis, mourut la seule personne qui comptait encore pour le bouffon. Le Roi, sans qui il n’aurait certainement pas survécu ce jour-là, et grâce à qui il avait atteint cette vie qu’il aimait tant. Le Roi ne mourut pas à proprement parler, mais disparut, avec la Catastrophe. C’est du pareil au même, quoique le Blanc chérisse toujours un maigre espoir de revoir un jour son bienfaiteur. D’autant que le nouveau, le Blanc ne l’aime pas. Ses manières, sa façon de diriger. Mais le bouffon, professionnel, fait son boulot : faire rire.

    ◦ Présent: Aujourd’hui encore, le Blanc prend son rôle de bouffon très au sérieux. Il réalise des spectacles dont les nobles raffole, et toujours plus hilarants, ou impressionnants. Il innove, et a peut-être même dépassé son maître sur certains points. Il se vêt encore, parfois, du masque de renardeau que son maître lui avait offert, par souvenir. Mais il ne touche cependant pas aux masques de son maître. Les masques d’un bouffon le définissent, et font de lui ce qu’un visage fait d’un homme. Peu de gens savent pourquoi il est appelé le Blanc, et peu à peu, avec le temps, s’efface le passé du Blanc. Il ne se permet pas d’y penser, mais il redoute le jour où viendra son tour d’enseigner à un enfant recueilli par le nouveau roi, pour son nanisme, son visage atypique, ou tout autre déformation « amusante ». De plus, d’un point de vue politique, le Blanc cherche de plus en plus à trouver un moyen de s’opposer au pouvoir, à la tyrannie instaurée par Aaron. Y parviendra-t-il ?

    ◦ Famille: Le Blanc n’a pas de mère. Il a cependant un père. Il ne s’appelle pas Fanch, non, il s’appelle Renard. Le Blanc n’a pas de frères, ni de sœurs. Il n’aime aucune femme, aucun homme. Il admire certaines personnes, femmes ou hommes, mais cette sorte d’admiration ne va pas plus loin, et c’est toute trace d’amour qu’est capable de ressentir le bouffon. Il a un oncle. L’ancien Roi, à qui il doit tout. Voilà, en tout et pour tout, ce que le Blanc appelle famille. Mais aujourd’hui, il est seul.



Et toi?
.


    ◦ Prénom/Pseudo: Kiki, Choutheo.
    ◦ Age: 17 ans.
    ◦ Quelles sont tes disponibilités? Tous les soirs.
    ◦ Comment as-tu connu le forum? Via Maelgwn et Roy.
    ◦ Un conseil à nous donner? Non, y'a une ChatBox maintenant. Mais alors par contre, vous allez pouvoir me répondre. La bannière est superbe, mais... ça représente quoi en fait?! Sinon, j'espère sincèrement que ce forum va fonctionner. Si j'ai bien un conseil à vous donner, c'est de faire un maximum de partenariats. Le plus dur, c'est le lancement !


Dernière édition par Le Blanc le Dim 16 Jan - 13:48, édité 6 fois
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Ellen Desenae
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MessageSujet: Re: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeJeu 13 Jan - 19:58

    Re-bonsoir et bienvenue à toi sur le forum! J'espère que tu t'y plairas et t'y intègreras rapidement!

    Pour ce qui est de la bannière, il s'agit, je suppose, d'une ville fantaisiste qui n'a malheureusement pas grand-chose à voir avec Ys... Mais la graphiste a flashé alors... Razz

    Préviens- nous dés que tu auras terminé ta présentation! Wink

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MessageSujet: Re: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeDim 16 Jan - 13:48

Terminé!

J'espère que ça ira. Désolé si c'est trop long... Smile
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MessageSujet: Re: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeDim 16 Jan - 15:37

    Bonsoir!

    Ce n'est jamais trop long! ;-) Ta présentation est bien sûr validée!

    Si tu as des questions, n'attends pas plus longtemps pour aller les poser dans la section appropriée.
    De nombreux services, tels que des fiches relationnelles, sont déjà mis en place et n'attendent plus qu'à être utiles!
    Enfin, n'hésite pas à nous rejoindre dans le flood et à venir te présenter un peu mieux aux autres membres! =)

    Au fait, dans quel groupe préfères-tu être placé?


    Il me reste à te souhaiter un bon jeu et un bon amusement parmi nous! Et n'oublie pas d'ajouter un lien vers ta présentation dans ta signature! Wink

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MessageSujet: Re: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeDim 16 Jan - 16:27

Merci bien! Je préfère autant être à la Cour, après tout, on est bouffon ou on ne l'est pas.
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MessageSujet: Re: Présentation du Blanc [Cour]   Présentation du Blanc [Cour] Icon_minitimeDim 16 Jan - 16:57

    Voila qui est fait ^^
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